ECO-QUARTIER : VERS UNE REPRÉSENTATION CONCRÈTE

Atelier Princesse - SLVComment répartir les 30.000 m² d’habitations prévus sur cinq parcelles situées au sud du Parc ? Tel était l’exercice auquel les participants des ateliers de concertation sur l’aménagement du Parc Princesse étaient conviés ce lundi 11 mai. Quatre de ces parcelles rayonnent autour de la pelouse sud (à l’arrière) de l’hôpital, séparées entre elles par la perspective vers le bâtiment historique au centre et deux « cônes » latéraux de visibilité. La cinquième parcelle est située entre le quadrant le plus à l’est et les immeubles de l’allée des Coteaux. Une rivière, sur le tracé de la Serpentine, entoure les quatre parcelles centrales et jouxte la cinquième.

Une grande maquette du site a été préparée, divisible en cinq lots correspondants, reproduisant les bâtiments actuels et l’emplacement des arbres importants. Les participants sont munis de petits gabarits en bois à l’échelle de la maquette, un gabarit représentant un niveau d’un bâtiment de 10 x 15 x 3 m. L’ensemble des gabarits constitue les 30.000 m² constructibles et, on l’aura compris, il faut tous les placer.
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Les contraintes de la tâche apparaissent rapidement : si l’on veut éviter des hauteurs trop élevées, il faut occuper davantage de terrain au sol avec risque d’effet d’émiettement et vice versa. Les participants ont une préférence pour les R+2 et R+3 ; dans les secteurs les plus denses, ils acceptent plus exceptionnellement des constructions R+4 en périphérie, avec terrasses pour éviter un effet de mur avec les riverains de l’extérieur du parc notamment. En bordure immédiate de la pelouse de l’hôpital, les immeubles doivent être moins hauts pour préserver une perspective plus dégagée. En zone dense, les bâtiments peuvent être jointifs, pour éviter une trop grande  dispersion et conserver de larges plages libres au sol, mais l’aspect en « barre » doit impérativement être évité. Les immeubles pourraient alors être légèrement décalés, avec même, au niveau architectural pour les immeubles les plus hauts, des ruptures de lignes entre les étages pour casser l’effet de masse.

Pour les types d’architecture, varier les styles semble conforme à l’esprit du Vésinet ; on peut donc concevoir des styles différents mais il doit y avoir une harmonie d’ensemble. On imagine des immeubles classiques en bordure de l’hôpital, dans l’esprit de ce dernier, et des créations éventuellement plus contemporaines pour les immeubles plus éloignés du centre.

20150511_191246_000Les vues depuis les appartements doivent être belles, vastes et particulièrement soignées, profitant de la beauté de l’environnement. Selon les localisations, il s’agira des vues sur l’hôpital, vers la forêt et la verdure, d’expositions sud. Inversement, les nuisances possibles au niveau de façades proches de locaux techniques de l’hôpital ou autres (vues, bruit) doivent être anticipées et on doit par exemple éviter d’y mettre des pièces de vie.

Les questions de circulation et de stationnement ne sont pas résolues. Si la construction en sous-sol des emplacements de parking des résidents est acquise (en sus de caves pour ne pas les détourner de leur usage originel), comment se fera l’accès aux sous-sols ? On pense plutôt à un accès mutualisé par groupe d’immeubles pour éviter des pertes de place liées aux entrées de parking. Les visiteurs pourraient-ils se garer aussi en sous-sol, ou devraient-ils le faire en extérieur ? Quel accès pour les véhicules d’urgence, de déménagement ?

La préservation des arbres remarquables pose question ; même si l’emplacement des immeubles doit les respecter, quelle peut être l’influence de fondations éventuellement proches sur leur état ? Pour les autres arbres de moindre importance, si on était contraint à les abattre, il faut pouvoir en replanter.

Un prochain atelier sur la conception de la ville-parc aura lieu en juin. D’autres points devront être abordés, comme l’organisation des commerces et équipements publics, des logements en résidences spécialisées pour seniors (distincts des 30.000 m² d’habitations « générales »).

SLV salue la qualité de cet atelier et notamment la conception de la maquette par l’agence Filigrane qui a permis aux participants de travailler et de se représenter l’aménagement de façon concrète.

Pour SAUVER LE VESINET


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