ANALYSE ET COMMENTAIRES SUR LES REPONSES APPORTEES PAR LES TETES DE LISTES D’OPPOSITION A LA MAJORITE SORTANTE AUX QUESTIONS DE SAUVER LE VESINET
(ci-dessous tableaux reprenant in-extenso les réponses faites par ces têtes de listes)
I – PLU
Refonte du PLU:
Les trois têtes de listes déclarent :
- Etre favorables à une refonte en profondeur du projet de PLU arrêté le 24 Janvier 2013 et indiquent que c’est pour eux une priorité ;
- Vouloir associer à cette refonte les représentants des associations, les représentants de l’opposition municipale et des personnalités compétentes de la société civile.
Stanislas Chesnay et Didier Jonemann entendent tous les deux faire aboutir cette refonte au plus tard avant les prochaines élections municipales. André Michel n’indique aucune échéance.
Zones de centralité:
Les trois têtes de listes disent vouloir revenir sur l’extension des zones de centralités (au détriment des zones résidentielles). Toutefois les politiques qui seraient mises en œuvre sur cette question comportent des différences notables à signaler :
- Stanislas Chesnais : « densification modérée » et « en priorité » des zones de centralité par occupation des « dents creuses » ;
- Didier Jonemann : exclusion complète de certains quartiers ou parties de quartiers des zones de centralité, notamment route de Sartrouville et partie du quartier des Charmettes;
- André Michel quant à lui ne donne aucune indication sur sa conception de l’évolution des zones de centralité.
Tailles minimales de parcelles:
Stanislas Chesnais et Didier Jonemann disent vouloir rétablir les tailles minimales de surfaces de parcelles. André Michel ne se prononce pas sur cette question.
Construction d’immeubles collectifs en zones pavillonnaires:
Sur la question de la construction (ou non) de petits collectifs dans les zones du Vésinet inscrites à l’inventaire des sites :
- Stanislas Chesnais ne se prononce pas directement sur la politique à mener dans les zones inscrites, mais indique – de manière générale – que la Ville-Parc « doit être préservée », puis énumère toute une série de dispositions techniques: limitation de la densification, adaptation du COS en fonction des contraintes nées du nouveau calcul de surface habitable, etc, visant à « maîtriser le type de construction possible dans chaque zone, en rendant difficile ou « non viable » la construction d’immeubles dans certaines zones » ;
- Didier Jonemann se propose très explicitement de rendre beaucoup plus restrictives les dispositions de l’actuel projet de PLU autorisant la construction d’immeubles collectifs dans les zones pavillonnaires inscrites ;
- André Michel indique qu’il compte revoir les dispositions du PLU sans plus de précision.
COS – Emprise au sol:
- La révision à la baisse de l’augmentation des « coefficients d’occupation des sols » (COS) et de « l’emprise au sol » prévue dans l’actuel projet de PLU est considérée comme indispensable par les trois têtes de listes.
- Stanislas Chesnais et André Michel ne font aucun commentaire.
- Didier Jonemann apporte une précision en indiquant qu’il est néanmoins prêt, dans certaines zones, à prévoir des évolutions modérées du COS (par rapport aux règles applicables aujourd’hui dans le POS), ceci afin de compenser pour les Vésigondins certains effets pénalisants de nouvelles réglementations.
PLU – Commentaire de « Sauver le Vésinet »
Les trois têtes de listes sont d’accord pour entamer une refonte du PLU en y associant les membres de la société civile et s’accordent également sur des « principes généraux »: revenir sur l’extension des zones de centralité prévue par l’actuel projet de PLU, rétablir les « tailles minimales de parcelles », revoir à la baisse les COS et l’emprise au sol…
André Michel répond de manière rapide et peu explicite à notre questionnaire.
Stanislas Chesnais énonce une politique générale d’urbanisme, se positionne de manière précise et satisfaisante sur les tailles minimales de parcelles, mais de manière plus floue sur les autres points.
Didier Jonemann apporte des réponses précises et satisfaisantes à chacune des questions posées.
II – LIGNE 19
Danger pour la sécurité
Dégradation de la voirie:
Les trois candidats déclarent que le passage des bus de la Ligne 19 dans les petites rues du Vésinet est un danger pour la sécurité des autres usagers des voies empruntées par les bus et abiment la chaussée.
Mise en œuvre de la solution AK (passage des bus par la voirie départementale):
- Stanislas Chesnais considère qu’il faut étudier plusieurs solutions, négocier avec la CCBS et les gestionnaires de la Ligne 19. Il préconise le passage de bus de « taille moyenne » afin, dit-il, de préserver un service de proximité utile aux Vésigondins, service qui ne serait pas rendu si le tracé de la Ligne 19 empruntait la voirie départementale; le passage par la voirie départementale ne pouvant être qu’une solution provisoire avant le changement des gros bus par des bus « plus petits » ….
- Didier Jonemann considère que le passage par la voirie départementale (solution AK) est la solution qui doit être mise en œuvre dans l’immédiat, car la Ligne 19 n’est pas utile aux habitants des rues du Vésinet qu’elle emprunte.
- André Michel répond « oui » à la question posée… sans autre commentaire.
Arrêtés de police interdisant le passage de la Ligne 19 dans les petites rues du Vésinet:
- Stanislas Chesnais ne se prononce pas sur la question et promet seulement de «solutionner ce problème aigu » de « manière rapide et satisfaisante »;
- Didier Jonemann dit que faute d’une autre solution dans un délai rapide, il prendra en tant que Maire des arrêtés de police pour interdire le passage des bus de la Ligne 19 dans les rues du Vésinet ;
- André Michel ne veut pas « déplacer le problème » et préconise la mise en œuvre de la moitié de la solution AK (?) pour pouvoir prendre des arrêtés sans « revenir à l’antérieur » (?).
L19 – Commentaire de « Sauver le Vésinet »
Malgré le constat partagé par les trois têtes de liste sur la dangerosité et l’insécurité générées par le passage des bus dans les petites rues du Vésinet, seul Didier Jonemann a une position claire sur les solutions à mettre en œuvre pour interdire rapidement le passage des bus de la Ligne 19 dans les petites rues du Vésinet.
Promettant de résoudre la question, tant Stanislas Chesnais qu’André Michel ne se prononcent pas clairement et précisément sur les solutions à adopter pour résoudre dans les meilleurs délais les nuisances créées au Vésinet par le passage de la Ligne 19.
SAUVER LE VESINET



Bus 19: La position d’A. Michel n’est pas tenable. Comment mettre en place une « demie solution AK »? M. Varese avait tenté d’élaborer une solution de ce type en novembre 2011, qui a eu pour conséquence de bloquer le dossier.
Celle de S. Chesnais méconnait les données de base: les petits bus sont un leurre, qui enkysteraient la ligne en attendant que l’urbanisation de Montesson reprenne à proximité du Vésinet et que les gros bus reviennent. Et cette ligne ne sert pas les besoins des Vésigondins, en raison de ses caractéristiques, et comme le montre la fréquentation.
Seule le solution AK est possible, et son adoption dépend de la volonté du maire du Vésinet et de sa capacité à exister face à son collègue de Montesson.
Dans ce cadre, les arrêtés promis par le maire actuel ne sont aussi que des leurres, à supposer que le sous préfet ne lui interdise pas de les signer, comme ce fut le cas pour les précédents arrêtés….
En tant que lectrice assidue du blog et adhérente de l’association, je tiens d’abord à vous féliciter pour l’excellent travail d’analyse que vous avez une fois encore réalisé. Cela me permet de m’y retrouver dans les déclarations et les intentions de chacun des candidats aussi bien sur le PLU que sur la Ligne 19.
Concernant la ligne 19, je suis déçue par les réponses de M. Michel qui ne me semble pas vouloir prendre fait et cause pour un déroutement total. Quant à M. Chesnay qui préconise des bus de taille moyenne sans être plus précis sur ce que cela représente comme gabarit, j’y suis tout à fait opposée. D’autre part, il me laisse très dubitative quand il prétend « solutionner ce problème aigu de manière rapide et satisfaisante ». Quand on connaît la difficulté de ce dossier qui dure maintenant depuis plus de 5 ans et le combat mené par différentes associations pour tenter de le résoudre (plus correct que « solutionner ») , je trouve cela bien présomptueux ….
Lors des manifestations à la mairie ou dans la rue contre le passage des bus de la ligne 19, j’ai le souvenir d’avoir vu MM Michel et Jonemann mais pas M. Chesnay. A-t-il eu le temps depuis de prendre la pleine mesure du problème ?