Sauver Le Vésinet, qui a pour objectif la préservation de l’identité de la ville, du patrimoine et la qualité de vie au sein de l’éco-quartier du Parc Princesse, a été invitée à participer au plan de concertation public.
C’est parti, le plan a commencé samedi 7 février par une balade de 3 heures sur site. Pour rappel, il s’agit de l’aménagement du site jouxtant l’hôpital dans le sud de la ville ; la conception de ce nouveau quartier, qui devra être construit en étroite harmonie avec les principes d’urbanisme de notre ville, sera bientôt définie en détail après concertation avec les Vésigondins. On prévoit 33 à 35000 m² de logements, résidences, commerces et locaux d’activité. La ville du Vésinet a choisi l’AFTRP (Agence Foncière et Technique de la Région Parisienne) pour l’aménagement du projet, et cette dernière, en association avec la Mairie, a mandaté l’agence Filigrane pour réaliser le plan de communication et de concertation publique.
Des ateliers avec les riverains et les associations sont organisés pour recueillir les avis. De plus, SLV a rencontré M. Jean Baptiste Marie, architecte-urbaniste à l’agence Filigrane.
Six grands sujets identifiés
- Les espaces publics : espaces forestiers, clairière, cimetière : quelle gestion pour quels usages.
- Interface entre l’hôpital et les différents enclos (ZAC…) : type de clôture à installer, respect des contraintes du fonctionnement hospitalier.
- Mobilité et circulation à l’intérieur de la ZAC, vers le centre de la ville et vers Croissy. Alternatives à la voiture à envisager : transports collectifs, vélos, marche ; Stationnement.
- Services, équipements et commerces : équilibre entre l’existant et les besoins futurs.
- Préservation du caractère de ville-parc : éléments de caractère historique, densité à gérer en lien avec la surface habitable prévue, les autres constructions, les constructions existantes (crèche…).
- Le chantier devra être autant que possible exemplaire et générer le moins de nuisances possibles.
La visite du site pose les enjeux d’usage et d’environnement
Le premier atelier, la visite du site, a permis de relever les usages actuels, les contraintes actuelles (voitures par exemple) et prévisibles, les souhaits des parties prenantes (riverains…).
Concernant les accès au site, l’entrée par l’extrémité de l’avenue de la Princesse pose déjà la question de l’arrivée à l’éco-quartier par cette petite place déjà encombrée de voitures qui peinent à se garer ; l’ouverture se ferait sur le côté sud du bout de l’avenue. Les problèmes se posent aussi au niveau des autres ouvertures, la rue de l’Ecluse et le chemin de Ronde étant aussi des voies étroites, rectilignes, très roulantes, sur lesquelles on tente déjà de réduire la vitesse des véhicules qui traversent les lieux. La question du mur périphérique est posée : c’est une belle construction, qui présente un caractère ancien, cohérent avec l’histoire du site, pourra jouer un rôle anti-bruit, mais peut renforcer le sentiment d’enclos.
La limite avec l’hôpital est claire, reste à déterminer le type de clôture de séparation.
L’espace et les zones de construction sont délimités en tenant compte des constructions actuelles : hôpital, partie permanente de l’IRSN et crèche. On relève les caractéristiques du lieu, beauté de l’hôpital, pierres anciennes du mur de clôture, petit bois, verdure, dont il faudrait préserver l’esprit.
Une partie de la zone, appelée clairière, est destinée à rester « verte » ou récréative : on pourrait y mettre des espaces verts, un petit lac voire des aires de jeux. Coté chemin de Ronde, on observe une belle perspective de l’arrière de l’hôpital, qu’il serait bien de préserver dans sa partie centrale.
Plus loin sur le chemin de Ronde se trouve le site des immeubles de l’allée des Coteaux, mitoyen de l’éco-parc sur lequel il pourra s’ouvrir à pied ; les habitants pourront profiter directement des aménagements de l’éco-parc mais veulent aussi pouvoir préserver leur tranquillité.
Un peu à part, se pose la question du cimetière, les dernières tombes ayant été édifiées il y a quelques dizaines d’années ; ces tombes seraient transférables. A l’entrée du site se trouve un petit porche de caractère, qu’il pourrait être intéressant de conserver.
Equipements : les actuelles crèche et école Princesse seraient en mesure d’augmenter leur capacité d’accueil. On pourrait faire un accès à pied vers la rue de Verdun.
Futurs ateliers
Le groupe de travail continuera à se réunir pour approfondir ces différents enjeux, notamment les espaces publics du site et le fonctionnement de l’hôpital, l’écomobilité, la prise en compte du patrimoine historique et paysager, le plan général d’aménagement (conception de la ville-parc), le clos homothétique (aménagement en respectant la répartition actuelle des différentes zones).
Sauver Le Vésinet ne manquera pas de vous informer des suites du projet.
Pour SAUVER LE VESINET
Et la protection des arbres existant? Quand le ministère de la santé avait construit ses bureaux, les arbres avaient ét soigneusement préservés.(j’ai des photos). Par contre, dans votre commentaires vous n’en parlez même pas;
Bonjour, de ce que nous savons la préservation des arbres fait partie des contraintes du site et lors du premier chantier de démolition ils ont été protégés. Par ailleurs, tous les arbres remarquables ont été répertoriés et un diagnostique phytosanitaire a été fait par l’Office National des Forêts. Malheureusement il y a un certain nombre d’entre eux qui sont malades et dont il n’est pas certain qu’ils pourront être sauvés.