Notre article du 17 mai dernier demandait à la mairie de nous donner de vraies pistes cyclables. Il reprenait de façon synthétique et résumée les nombreuses remarques formulées dans vos réponses au questionnaire élaboré par notre association en décembre 2015. Nous sommes heureux de vous annoncer, en cette semaine de la mobilité, que la Mairie a entendu le message, puisqu’elle a constitué début juin un groupe de travail afin de travailler sur le dossier des circulations douces de la Ville-parc et d’avancer rapidement a-t-il été précisé.
Composition du groupe de travail. Ce groupe comprend, outre les acteurs de la municipalité (techniciens et élus), des représentants du monde associatif représentatif de notre Ville-parc, des associations de quartier, de cyclistes, de parents d’élèves. Autant de compétences qui permettent de disposer d’une vision globale des besoins, contraintes, habitudes de circulations, etc. Les réunions ont lieu à un rythme soutenu d’environ deux par mois afin de proposer à M Le Maire, avant la fin de l’année, un plan des circulations douces prioritaires pour une mise en œuvre dès 2017.
Les axes de réflexion. Les réflexions ont été orientées, dans un premier temps, vers la définition des lieux prioritaires à relier entre eux et des axes routiers à équiper de pistes/voies de circulation adaptées permettant d’ aller et venir de et vers ces lieux dans les meilleures conditions. Pour résumer, comment sécuriser au mieux les déplacements et, en tout premier lieu, ceux de nos enfants. Le groupe de travail a également décidé de tenir compte des habitudes en matière de flux de circulations afin de ne pas créer de bouleversements trop importants dans nos rues et nos quartiers.
Les principaux points à relier. Ils ont été rapidement définis. Il s’agit dans un premier temps de sécuriser les accès aux établissements scolaires du second degré (collège et lycée), du Conservatoire, du Parc des sports des Merlettes, du Parc des Ibis (car ce dernier constitue un point de ralliement et de passage important), et dans un second temps d’identifier les accès aux pôles gares RER, au centre-ville, aux principales pelouses et les liaisons avec les circulations douces en provenance des communes voisines.
Il est apparu comme primordial d’éviter au maximum les axes trop fréquentés (boulevard Carnot, avenue du Belloy, route de Montesson, route de Croissy), d’une part car ils sont communautaires / départementaux (donc difficiles à modifier/équiper), et d’autre part afin de limiter au maximum le risque d’accident avec les véhicules à moteur roulant à vive allure et à toute heure de la journée.
Les flux actuels de circulation des deux roues devront par ailleurs être respectés, en leur offrant une alternative sécurisée leur permettant de se rendre le plus rapidement possible sur les lieux définis ci-dessus. Enfin, les futurs tracés ne devront pas constituer une gêne pour les riverains et devront s’adapter au maximum aux installations existantes (feux tricolores, stops…).
Fort de ces constats, chaque membre du groupe planche depuis plus de trois mois afin de proposer rapidement au groupe de travail les résultats de ses réflexions. Les prochaines réunions d’octobre seront consacrées à « examiner sur sites » les voies proposées, la faisabilité de mise en place de circulations douces, mesurer la largeur des routes, la mise en circulation à sens unique, avec stationnement sur un seul côté, les trottoirs partagés, etc.
Les contraintes sont nombreuses, multiples et réelles. Mais nous sommes persuadés que nos élus sont motivés et que la volonté d’avancer l’emportera sur l’immobilisme. SLV maintient sa vigilance et souhaite proposer des solutions répondant à vos attentes et à vos problématiques.
A suivre…
Pour SLV
L’AEQVP participe aux travaux du groupe de travail « circulations douces » et y apporte un concours actif.
Elle a deux remarques sur les orientations prises actuellement:
– Les circulations douces ne sont pas limitées aux seuls vélos. Les besoins des piétons sont aussi concernés. Ce mode de déplacement doit aussi être encouragé et protégé car la topographie et le cadre de vie de la ville du Vésinet lui sont particulièrement favorables.
Pour mémoire, on considère que les trajets jusqu’à 900 mètres doivent s’effectuer à pied.
– Les effets de report des pistes cyclables sur les voies avoisinantes devront être identifiés, en prenant en considération l’ensemble du trafic, y compris les bus. L’aller et retour de ces derniers dans les rues du quartier Nord du Vésinet est exclu car le danger des croisements a été reconnu par les autorités concernées.
AEQVP