Un adolescent de 14 ans a trouvé la mort lundi 21 novembre à 14h30 à Chatou lors d’une collision à vélo avec un camion. Le jeune était scolarisé au collège Paul Bert de Chatou. Nous avons une pensée émue pour ce jeune collégien et pour ses parents. Et nous pensons aussi à ce chauffeur de camion, dont les dépistages d’alcoolémie et de stupéfiants se sont révélés négatifs, qui affirme ne pas avoir vu ce cycliste et qui portera toute sa vie le poids de sa mort.
Sécuriser les itinéraires scolaires. Notre but n’est pas d’établir ici des responsabilités, mais seulement de tirer quelques conclusions de ce drame qui aurait pu aussi bien survenir au Vésinet. C’est afin d’éviter que de tels accidents n’aient lieu que nous affirmons auprès de la mairie du Vésinet que la priorité en matière de pistes cyclables est avant tout de sécuriser les itinéraires des cyclistes scolaires en aménageant les pistes existantes et en créant de nouvelles sur les trajets communément empruntés par les enfants pour se rendre aux écoles, collège, lycée, stades, MJC.
Cyclistes invisibles. D’après un hebdomadaire local l’accident du 21 novembre s’est produit à la hauteur du 70, rue du Général Leclerc, selon des riverains au carrefour avec le boulevard de la République, voies qui sont dotées de « pistes cyclables » sur la chaussée. Cet accident montre que ces pistes, pour indispensables qu’elles soient à la sécurité, ne sont pas totalement suffisantes dans la prévention des accidents. En effet, bien souvent les cyclistes ne sont pas visibles des automobilistes. De jour comme de nuit la plupart d’entre eux, notamment les jeunes, se refusent à porter des gilets fluorescents qui les rendraient plus visibles. Et de nuit, hélas, la plupart des cyclistes, jeunes mais aussi adultes, roulent sans lumière, ce qui les rend quasi invisibles notamment lorsqu’ils sont sur des pistes à contre-sens.
Etre visible pour être vu. Parents, insistez auprès de votre jeune cycliste pour qu’il porte un gilet* (de ces gilets que l’on doit porter lorsque l’on est en panne sur la route) de jour comme de nuit et veillez à ce qu’il soit équipé de lumière pour la nuit, sans parler du port d’un casque*. Assurez-vous avec votre jeune régulièrement du bon état général du vélo qu’il utilise, notamment freins, lumières, sonnette, et rappelez-lui l’importance du respect du code de la route, avec en particulier une grande vigilance aux intersections. Nous voyons bon nombre d’entre eux circuler non équipés dans les rues du Vésinet, parfois quasi invisibles le matin au petit jour ou à la nuit tombée, et notre rôle est donc essentiel pour veiller à leur sécurité, renforcée par l’installation de pistes cyclables là où c’est possible.
À une fédération de parents d’élèves l’interrogeant à l’occasion du tragique accident de Chatou, le Maire du Vésinet aurait annoncé la mise en place en 2017 de deux nouveaux itinéraires cyclables destinés aux jeunes pour se rendre du Stade des Merlettes à la gare du Vésinet-Le Pecq en passant par les Ibis et de la gare du Vésinet Centre à Princesse. Nous attendons avec impatience ces réalisations à l’étude depuis le mois de juin dernier :
Annoncer, c’est bien. Faire, c’est encore mieux !
Pour SAUVER LE VESINET
*Il existe aujourd’hui des tas de modèles « tendances » et de solutions qui peuvent séduire nos jeunes. Parlez-en avec eux.
Bravo pour votre article et sur le comportement insconcient de la plupart des jeunes Ne faudrait-il pas une lettre des Maires dans les boites aux lettres, pour mettre les familles devant leursgraves responsabilités