Un « non-sens » économique, écologique et social, c’est ainsi que la ministre du logement a qualifié les maisons individuelles à l’issue d’une série de tables rondes sur l’avenir du logement en France.
L’idée à la base de cette nouvelle idéologie est, en tout cas au départ, d’éviter de « consommer » de l’espace quand on en dispose de peu et de construire plus pour moins cher… Après tout pourquoi pas lorsqu’on est contraint en termes d’espace ou de finances. Ce nouveau credo qui parasite les ministères français depuis déjà quelques années est poussé à l’absurde quand on tente de l’imposer au mépris de la protection d’autres formes urbaines déjà protégées pour leur intérêt architectural et paysager, comme Le Vésinet, qui témoignent d’une autre conception de l’aménagement de l’espace.
Même si on n’aime pas les châteaux de la Loire et qu’il est vrai qu’ils ne correspondent plus à un habitat contemporain, on les préserve au moins au titre de leur valeur patrimoniale.
Autre effet pervers de la pensée « talibane » de nos « urbanistes » : on densifie tant les zones urbaines que l’habitant est coupé de tout milieu naturel… D’où le nouveau remède consistant à « faire de la nature » en zone urbaine à coup de jardins sur les toits, les murs ou de « fermes urbaines enterrées » comme notre future « champignonnière » de la place du Marché !
Ne perdons pas espoir. La suppression des COS et des tailles minimales de parcelle était à l’époque une vraie menace pour le Vésinet et un amendement salvateur a néanmoins été voté…
La Société d’Initiatives et de Défense du Site du Vésinet (SIDSV) a écrit un excellent article sur ce sujet dans sa lettre d’information – numéro 19 du 15 octobre 2021. Nous vous conseillons sa lecture à partir du lien suivant :
https://sidslevesinet.fr/wp-content/uploads/2021/10/li-19-10-2021.pdf
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